Pendant des siècles, les cathares seront assimilés à des hérétiques, voire à des membres d’une secte ésotérique. Tenants d’un christianisme austère mais plus généreux, en réaction contre le catholicisme prôné par une église peu préoccupée d’évangélisme et de mission apostolique, ces hommes et ces femmes formèrent un courant spirituel que l’Inquisition n’eût de cesse d’éradiquer. Très longtemps, les seuls documents disponibles sur les cathares provenaient de leurs adversaires et faisaient la part belle aux vieilles allégations de manichéisme et d’orientalisme. La découverte dans les fonds anciens de bibliothèques, en Italie et en France, de rituels et de traités indiscutablement cathares, le développement de l’archéologie médiévale et l’accès aux registres d’Inquisition permirent d’infirmer ces affirmations et de se faire une idée plus exacte sur cette foi persécutée, puis recouverte par des siècles d’oubli. évacuant les mythes et les fantasmes qui nous masquent ordinairement leur visage, Bertran de la Farge nous fait découvrir les véritables cathares. Ainsi, aujourd’hui, cette voie cathare peut être perçue comme une réponse simple, très actuelle et d’une grande pertinence aux interrogations et aux demandes spirituelles d’un nombre croissant de chrétiens mais aussi de chercheurs d’une voie spirituelle authentique