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Author : Michel Armengaud

 

  • Paperback : 12,5 x 16,5 cm – 75 pages
  • Language : French
  • Publisher : Diffusion Rosicrucienne

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Description

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L’Atlantide soulève, aujourd’hui encore, de nombreuses questions : cette civilisation a-t-elle réellement existé ? Où se situait ce continent ? Quelle était l’origine du peuple atlante ? Y a-t-il eu des survivants au cataclysme qui vit disparaître l’Atlantide ? Où s’installèrent-ils ? Peut-on voir aujourd’hui des traces tangibles de l’existence de l’Atlantide, et sous quelles formes ?

Michel Armengaud a mené une véritable enquête qui apporte, à la lueur des connaissances de la Tradition mais aussi de la science, des informations permettant à chacun de se forger sa propre opinion sur cette civilisation fascinante.

Michel Armengaud est certifié en études bibliques et théologiques.

TABLE DES MATIÈRES

Les textes de Platon : Le Timée – Le Critias.

La crédibilité du récit de Platon

La localisation de l’Atlantide : L’hypothèse méditerranéenne – Héligoland – Dogger Bank – L’Atlantide atlantique.

La civilisation mégalithique : Architecture mégalithique – Origines spatio-temporelles – Ultime découverte !

L’archipel des Canaries : Généralités – Les Guanches – La Macaronésie – Les pyramides.

L’Atlantide et l’Égypte : Retour aux sources : l’Égypte – La route du Sahara.

Conclusion

Ouvrages cités

Extraits du livre

Si Platon a recueilli le témoignage du prêtre de Saïs par l’intermédiaire de Solon et de Critias, nous pouvons en conclure qu’il y eut des survivants à la catastrophe qui a provoqué l’engloutissement de l’Atlantide. Deux pistes s’offrent à nous : l’Égypte bien sûr, mais aussi la civilisation mégalithique. Dans un premier temps, nous avons écarté la thèse de Jean Deruelle selon laquelle l’île royale de l’Atlantide aurait occupé l’emplacement du Dogger Bank. Nous avons écarté cette thèse, car elle ne correspond pas à la localisation définie par Platon. Mais par contre, nous pouvons envisager que ce foyer de civilisation mégalithique témoigne de la présence de survivants de la catastrophe, ou encore d’une colonie venue de l’Atlantide. C’est la thèse que nous allons développer, car elle offre beaucoup d’arguments reconnus par la science, qui sont en concordance avec l’hypothèse atlante. Cette thèse se situe au carrefour de la science et de la tradition.

* * *

Les Canaries sont souvent assimilées aux fameuses « îles Fortunées » des Grecs anciens. C’est en 1402 que Jean de Béthencourt y accoste et découvre une population que l’on peut qualifier de préhistorique. Ces hommes et ces femmes vivaient dans des grottes et ne disposaient que d’outils de pierre. Paradoxalement, ils avaient quelques connaissances en astronomie, possédaient une écriture, avaient des notions de législation et pratiquaient une religion très ritualisée, un culte solaire, mais chaque île avait sa propre divinité. Certains témoignages précisent que ces hommes croyaient être seuls au monde et pensaient être les rescapés d’un gigantesque cataclysme. Curieusement pour des insulaires, ils n’avaient pas de culture maritime et ne possédaient pas de bateaux. Les indigènes de Tenerife se nomment eux- mêmes « Guanches », dont la signification est voisine de « homme ». Jean de Béthencourt fut certainement surpris de découvrir des hommes au teint clair, souvent blonds aux yeux bleus et d’une belle stature avoisinant 1,80 m. Ce peuple fut souvent assimilé aux Berbères ou au type Cro-Magnon. Les dialectes, proches du berbère, différaient d’une île à l’autre. Leur alphabet ressemblait à celui des Phéniciens. Nous devons nous arrêter sur l’importance des rites funéraires de cette civilisation. À Gran Canaria se trouve la nécropole d’Arteara, qui s’étend sur une surface de 2 km sur 1 km. Cette nécropole contient quelques 2 000 tombes ou tumuli qui datent de la période préhispanique. Plus de 800 structures tumulaires associent des sépultures individuelles et des sépultures collectives.